dimanche, novembre 30, 2008

Indodysney.


Les enfants d'Indonésie pour leur immense majorité n'ont rien de plus que leur sourire. Et ils l'offrent sans retenue.
La plupart des familles vivent avec 30 dollars par mois. Les dictatures se sont succédées les unes aux autres, depuis la décolonisation, mais n'ont jamais résolu une pauvreté incroyable.
Pourtant les gamins mènent leur chemin insouciant jour après jour. Leur gaieté, dans ce contexte ou l'on imagine mal nos enfants, surprend en permanence. Ils dorment parfois dehors, ne mangent pas souvent autant qu'ils le voudraient, et regardent la télé chez le nanti du coin. Pas d'obèse, pas de dépendant à MSN, juste une vie avec la perspective de la journée en cours.
Dans le village ou j'ai photographié ce garçon, on nous a présentée la seule jeune fille qui suivait des études lycéennes à 3h de route de là. C'était la seule à y parler anglais. Elle porte tous les espoirs et la fierté de ces gens sur sesjeunes épaules. Comme un rêve que cela pourrait enfin changer.

samedi, novembre 29, 2008

Awang


Awang : petit village perdu du sud de Lombok. Quelques pêcheurs et une épicerie. Nous sommes là pour trouver un bateau de traversée d'une baie qui prendrait plusieurs heures à être contournée en voiture, en fond de baie une vague parfaite. Un terrain de foot improvisé fait face à un rutilante mosquée. L'indonésie est le plus grand pays musulman du monde : L'islam y avance avec la même stratégie ancestrale qu'avait utilisée l'église chrétienne en son temps. On construit des temples qui brillent, on y ajoute une école ou l'on bourre bien le mou d'enfants qui crevaient la dalle ; en Occident on connait la fin du film, il nous a fallu des siécles pour remettre en question la messe obligatoire du dimanche. Alors, nous ne sommes pas forcément les mieux placés pour jeter la premiére pierre......

jeudi, novembre 27, 2008

Corail de feu.

Le surf sur le corail génère des vagues creuses à souhait et une régularité souvent sans faille.
La contre-valeur de cette perfection est parfois l'optimisme auquel il pousse le surfeur. En short et dans de l'eau bleue turquoise à 28°, on a vite fait de se voir plus beau que l'on est : Le résultat devient alors sans appel, c'est alors le moment d'attraper la Bétadine et de prévoir quelques nuits à dormir sur le ventre.

mercredi, novembre 26, 2008

Mise à l'eau.

Octobre 08 : Juste avant de se mettre à l'eau, les planches waxées, on enfile les combis.
Et devant ces séries de vagues lisses et réguliéres, nous savons déja que cela va le faire.
C'est à chaque fois une excitation, des sourires et de l'impatience jusqu'au premier take-off quand le swell est aussi propre, sans aucun autre gonze à perte de vue.

mardi, novembre 25, 2008

C'est l'hiver.

Cette planche est un vrai plaisir dans les petites vagues creuses d'été. Mais pour l'heure, avec l'arrivée des premiers gels et des grosses houles d'hiver, ce fish a de fortes chances de chômer pendant un bon bout de temps.
Pourtant c'est celle qui me fait le plus envie. Patience.

lundi, novembre 24, 2008

San Francisco 1969

Affiche de concert du Gratefull Dead : San-Francisco Janvier 1969.
Je sors d'une expo. de ce type d'affiches psychedeliques de la fin des années 60 en Californie.
Du temps ou les publicitaires et autres oiseaux de la communication ne dictaient pas encore leur loi. 
Toute la différence entre l'art et la réclame.

samedi, novembre 22, 2008

Immesouane

Repus d'une grosse session, aprés le tajine et le thé à la menthe, on prend le temps de regarder d'autres glisseurs avant de faire la sieste au soleil doux de janvier. L'endroit est un vrai cirque naturel ou les jongleurs portent des combinaisons.

mercredi, novembre 19, 2008

4, 10, 12 ans.



Une cour d'école, une piscine et une salle des fêtes municipale.
Elles ont pour moi ce caractère particulier lié aux souvenirs de l'enfance. C'est là que je suis allé à la maternelle, que j'ai appris à nager, puis que j'ai embrassé ma première petite amie. On levait les jupes des filles, on portait des moules-burnes Speedo comme Mark Spitz et les orchestres jouaient Mike Brant . Je regarde ces photos, je ferme les yeux, j'ai 4 ans, j'ai 10 ans , j'ai 12 ans. 
Une odeur des années 60 et 70, de bons souvenirs, pour moi c'était cool l'enfance dans un village de Dordogne, bien paumé mais bien vivant ; un espace de liberté incroyable . Avec nos vélos, on était les rois du monde. Il était petit notre monde, mais on s'en foutait, on savait pas qu'il y avait plus grand ailleurs ; mieux ? C'est pas sûr.

mardi, novembre 18, 2008

Pont rayé.












Ce pont d'accés de Bilbao est vraiment terrible, le dessous de l'arche semble peint par Buren. C'est d'ailleurs peut-être lui qui a fait ce boulot.

dimanche, novembre 16, 2008

Surfeurs anonymes.

Il y'a chaque année un jour de début de la saison d'hiver de surfing. Pour moi c'était aujourd'hui, j'avais pourtant la grosse combinaison et les chaussons. Mais cela n'a pas suffit ce matin de bonne heure. Avec le vent du nord, je me suis bien caillé les mains. Jusqu'à mi-mars ce sera avec les gants en plus et parfois avec la cagoule.
Ainsi équipés, nous nous ressemblons tous à l'eau, comme des pingouins ; nous devenons les "surfeurs anonymes" en quelque sorte. 

samedi, novembre 15, 2008

Venice-Beach à Capbreton.

L'architecture des cabanes de MNS est souvent trés économe, d'un point de vue aussi bien technique que créatif.
Idiot de construire du vilain-sommaire en front de mer, alors qu'on dépense par ailleurs des fortunes en communication pour vanter ce même front de mer.
Capbreton fait exception à la règle, avec ce poste d'observation-surveillance face au Santosha.
Montez-y à l'occasion, la vue est terrible sur la passerelle de pourtour.
C'est la Californie !

jeudi, novembre 13, 2008

En mob.

Mon copain indonésien, dit Tokyo, nous pilote sur une mobylette vers une vague accessible uniquement à pied sous une chaleur écrasante ou par ce moyen motorisé simple mais efficace. On se retrouve au milieu de ce troupeau, avec une planche de chaque coté de la mob. , à deux dessus et avec les buffles qui font des écarts de trouille dans ce chemin de 2 métres de large, la session sportive a en fait déja commencé, avant même d'avoir trouvé les vagues.

mardi, novembre 11, 2008

Immsouane.

Au fin-fond d'une route paumée, se révèle cette baie. Au bas de la descente, on sait déja que l'on va prendre un paquet de plaisir, qu'on se bectera un gros tajine de poisson en sortant affamés de la session, et pour peu qu'on se colle une bonne sieste dans la foulée, le paradis n'est pas loin de cette journée à venir.

Ombre marocaine.

Maroc, janvier 02.
Nous passons entre deux murs de terre ocre pour accéder à une baie du bout du monde ou déferle une droite parfaite de 500 métres de long.
La vision de cette ombre résume parfaitement ce voyage.

samedi, novembre 08, 2008

Obama

Pour moi, le fait que cet homme là soit un glisseur me parait aussi important que le dépassement du préjugé racial par le pays le plus puissant du monde. Il a de fait la notion de l'eau, du vent et de la terre.
Je ne sais pas si cela va changer la face et l'histoire de notre bonne vieille terre, mais il y a de fait plus d'espoir avec ce mec - là, qu'avec l'actuel vat'en-guerre-réformé confondant le portefeuille avec l'avenir.

vendredi, novembre 07, 2008

Le manége enchanté.

19 octobre 08 : Je passe récupérer à 7h30 du matin le camarade J_F.   Il fait 7°, grand beau temps.    J'ai déja vu la mer, houle parfaitement alignée et vent de terre léger : tout est en place pour une session nickel-chrome. Il faut juste échapper à la convoitise de la foule des autres surfeurs.
On file dans le forêt, le Toyota est garé-caché à 500m des vagues sous les pins , on entend les sons de la battue aux chevreuils.

A l'arrivée en haut de dune, le soleil se léve, nous avons le sourire aux lévres face à ces conditions parfaites, et vierges de tout autre glisseur.
Ce matin là, nous avons surfé une trentaine de vagues  parfaites chacun. Nous n'arrivions même plus à nous parler entre chaque série.
 C'était comme le manège enchanté, il ne manquait que Zébulon et Pollux.

Mickey Mouse

Photo prise dans les gogues de nôtre hôtel de Bilbao ;  ha, on rigole bien chez les toréadors !

Bilbao

Comme un bâteau qui rentre au port, le musée Guggenheim de Bilbao est vraiment une sculpture en lui-même.

Vision magnifique dans une éclaircie de novembre.