Surf enfumé.

28/12/08 au petit matin la mer fume dur-dur, il fait un froid de canard.

L'océan est lisse comme une peau de bébé, et les vagues s'enroulent, dans un bruit clair précis, avec un intervalle trés long entre chacune d'entre elles.

Ce matin là nous partageons peu nombreux une session glaciale de qualité, le soleil sera nôtre allié pour rester deux bonnes heures dans l'océan pendant que d'autres font du ski.

Chacun joue à sa façon avec l'hiver.

La bouilloire

"Boilers", nom de ce spot du sud marocain, au pied d'une grande falaise qui lui renvoie du vent off-shore par effet thermique permanent. La mise à l'eau se fait à l'aveugle derriere des rochers qui vous cachent la rentrée des séries venant du nord. Ce sont les surfeurs déja au pic qui vous font signe pour vous jeter du rocher et ramer comme un dératé pour éviter de se faire coller sur le rivage couvert de moules bien coupantes.
Mais une fois passé, la régularité de ce déferlement est métronomique.
Le nom du spot a été donné car la chaudière d'un bateau échoué repose sous les vagues ; à marée basse, elle émerge par gros coèfficient. Un spot bien chaud en quelque sorte......

In god's hands.

Gauche de Lombok merveilleuse dans une baie accessible par bâteau ou moto.
A moins d'1,50m, c'est une friandise, d'autant plus qu'une droite cylindrique se met aussi en place à marée basse ; par contre lorsque cela devient plus gros, c'est un vrai challenge que de démarrer car trés (trop) creux et les sections qui suivent sont à l'avenant, mais quand cela passe, vous êtes entre les mains de Dieu.
Le cadre est immaculé, une sensation d'écrin formé par cette baie en forme de fer à cheval.
Une famille est là sur place tenant le coca au frais dans une glaciére et récupérant quelques roupies pour vous garder vos affaires pendant la session. Aucun d'entre eux ne parle anglais, tout passe par le regard, le geste et le sourire.

Blockaus.

Aujourd'hui, session d'hiver bien agréable sous un soleil bienvenu à Soulac.
Combien de jolies vagues ont vues passer les "Casques-à-pointes" qui tenaient ce blockaus de la pointe de Grave de 1941 à 1945, mystére !
Cela a tout de même dû assez leur plaire pour qu'ils reviennent pacifiquement, mais non moins nombreux, chaque été sur la côte atlantique.

Tokyo

Son surnom est "Tokyo". A 6 ans il s'est retrouvé à se débrouiller seul sur la plage de Kuta-Lombok, sa mère ne pouvait plus subvenir à son éducation. Il a fait se qu'il pouvait et a survécu. Il est aujourd'hui l'un des tous meilleurs surfeurs de Lombok. Il y a un an, en traversant un village à fond les manettes en scooter , il a percuté et tué une vieille dame ; sa soeur, femme de ménage à Dubaï , s'est ruinée pour lui éviter la prison en dédomageant la famille de la dame. Il est d'une gentillesse incroyable et court aprés tout ce qui porte jupon avec un succés indéniable. J'ai énormément d'amitié pour ce lascar et un profond respect pour ses qualités de surfeur de grosses vagues ou je ne mettrais même pas un petit orteil.
Un jour, j'ai cassé mon leash dans 2,50M bien tassés et ma planche a dérivé devant une falaise ou s'écrasait un méchant shore-break, j'étais décidé à la passer en pertes et profits vu les méchantes explosions des vagues contre les rochers à l'endroit ou elle s'est retrouvée, il est allé me la récupérer dans ces conditions en prenant de vrais risques. Encore merci Tokyo !

Trop beau !

A l'entrée d'une grande baie du sud de Lombok déferle cette gauche superbe, mais parfois capricieuse.
Nous l'avons surfée à cette taille (2,50M) en mai 2006. J'ai eu la chance de passer par miracle la première que j'ai tentée. Puis à la seconde, j'ai pris une "rouste" sévère qui m'a collé au fond pour ce qui m'a semblé une éternité. Mes compagnons ont connu le même sort lors de leur tentative.
C'est ainsi parfois, avec le surf : le paradis vous tend les bras, mais peut se révéler une fleur vénéneuse si vous n'avez pas le niveau technique et l'expérience de ce type de swell creux et puissant.
Remis à nôtre place dans le bateau, nous sommes partis vers une vague beaucoup plus cool à l'intérieur de la baie ; en quittant cette vague, nous regardions deux surfeurs qui s'enfilaient tube sur tube dans cette perfection. Je continue aujourd'hui à les envier, et ne désespére pas que cela soit un jour ma place aussi.

Good Karma.

Logos sur des planches trés 70's. Ils n'ont pas changés depuis la création de ces surfboards au début des années 70.
J'aime bien cette pérennité en adéquation avec l'histoire et la culture de cette époque. En direct du San-Diego sous les vapeurs du flower-power. Sûrement le vent du nord qui soufflait depuis San Francisco avec ses influences psychedeliques.

Billet de rêve.

Quand les billets étaient posés sur mon bureau, cela sentait bon le voyage à venir. Aujourd'hui, c'est un mail dans ma boîte aux lettres électronique, et franchement, j'aime moins, une certaine peur du virtuel sûrement.
Mais en tous cas, l'affaire est en marche et ma machine à rêve se met à fonctionner à bloc : j'imagine l'air chaud en sortant de l'avion, le goût du tajine ou du poulet curry, je me vois en short ramer dans un lagon vers une vague parfaite.
Je suis déjà en voyage en fait avec ce bout de papier.
J'adore ce que me dit mon ami René: "Chacun voyage dans son propre imaginaire".

Usual surfers

Aux Antilles , janvier 01. Nous voilà 3 lascards en quête de surf. Voyage bien-bien dans la chaleur tropicale bienvenue en plein hiver. Nous nous sommes goinfrés comme des salauds de surf et de poulet sauce-piment.
Régulièrement à l'eau tous les 3, nous étions les rois du pêtrole.
Journée type : lever à 5h, route vers le meilleur spot selon la houle, 2 à 3h de surfing, gros repas, la sieste, re-surfing , gros repas et au lit à 8h : simple mais efficace , genre 1000 vagues en 10 jours au tableau d'affichage de chacun d'entre nous !

La messe.

Crédit photo Ocean surf report
Ce dimanche matin, avec 2 copains nous oublions la messe et filons à Lacanau. Il fait froid, mais la mer est parfaite. J' ai une planche, que l'on m'a prétée à essayer, et cela rajoute au plaisir d'une session extra. Alexandre, shaper de ce fish, a de nouveau façonné un petit bijou de glisse. J'ai une bonne vingtaine de gauches, creuses mais faciles à souhait car le plan d'eau est totalement glassy.
Dans la voiture qui ronronne de chauffage bien-venu au retour, nous piquons tous les trois du nez. On s'écoute du Dub, repus de plaisir malgré nos nez rouges.
Nous avons bien fait de feinter la messe, le bon-dieu était de nôtre côté ce matin.

Rainbow

Les tempêtes s'enfilent comme des perles dans le golfe de gascogne en ce moment. C'est pire que "Chez Michou" un 31 décembre.
Y'a quand même du spectacle ici aussi.

Devenu interdit.

Dans le sud marocain, un endroit aujourd'hui interdit aux bus des surfeurs qui se pressaient là, venus de toute l'europe en hiver, devant trois vagues de grande qualité.
Sur cette image les éléments de ce camping sauvage en promontoire du spot : le tajine, la peau de mouton bonne a tout faire et les surfeurs au boulot en bas de la falaise.

Indodysney.

Les enfants d'Indonésie pour leur immense majorité n'ont rien de plus que leur sourire. Et ils l'offrent sans retenue.
La plupart des familles vivent avec 30 dollars par mois. Les dictatures se sont succédées les unes aux autres, depuis la décolonisation, mais n'ont jamais résolu une pauvreté incroyable.
Pourtant les gamins mènent leur chemin insouciant jour après jour. Leur gaieté, dans ce contexte ou l'on imagine mal nos enfants, surprend en permanence. Ils dorment parfois dehors, ne mangent pas souvent autant qu'ils le voudraient, et regardent la télé chez le nanti du coin. Pas d'obèse, pas de dépendant à MSN, juste une vie avec la perspective de la journée en cours.
Dans le village ou j'ai photographié ce garçon, on nous a présentée la seule jeune fille qui suivait des études lycéennes à 3h de route de là. C'était la seule à y parler anglais. Elle porte tous les espoirs et la fierté de ces gens sur sesjeunes épaules. Comme un rêve que cela pourrait enfin changer.

Awang

Awang : petit village perdu du sud de Lombok. Quelques pêcheurs et une épicerie. Nous sommes là pour trouver un bateau de traversée d'une baie qui prendrait plusieurs heures à être contournée en voiture, en fond de baie une vague parfaite. Un terrain de foot improvisé fait face à un rutilante mosquée. L'indonésie est le plus grand pays musulman du monde : L'islam y avance avec la même stratégie ancestrale qu'avait utilisée l'église chrétienne en son temps. On construit des temples qui brillent, on y ajoute une école ou l'on bourre bien le mou d'enfants qui crevaient la dalle ; en Occident on connait la fin du film, il nous a fallu des siécles pour remettre en question la messe obligatoire du dimanche. Alors, nous ne sommes pas forcément les mieux placés pour jeter la premiére pierre......

Corail de feu.

Le surf sur le corail génère des vagues creuses à souhait et une régularité souvent sans faille.

La contre-valeur de cette perfection est parfois l'optimisme auquel il pousse le surfeur. En short et dans de l'eau bleue turquoise à 28°, on a vite fait de se voir plus beau que l'on est : Le résultat devient alors sans appel, c'est alors le moment d'attraper la Bétadine et de prévoir quelques nuits à dormir sur le ventre.

Mise à l'eau.

Octobre 08 : Juste avant de se mettre à l'eau, les planches waxées, on enfile les combis.

Et devant ces séries de vagues lisses et réguliéres, nous savons déja que cela va le faire.

C'est à chaque fois une excitation, des sourires et de l'impatience jusqu'au premier take-off quand le swell est aussi propre, sans aucun autre gonze à perte de vue.

C'est l'hiver.

Cette planche est un vrai plaisir dans les petites vagues creuses d'été. Mais pour l'heure, avec l'arrivée des premiers gels et des grosses houles d'hiver, ce fish a de fortes chances de chômer pendant un bon bout de temps.

Pourtant c'est celle qui me fait le plus envie. Patience.

San Francisco 1969

Affiche de concert du Gratefull Dead : San-Francisco Janvier 1969.

Je sors d'une expo. de ce type d'affiches psychedeliques de la fin des années 60 en Californie.

Du temps ou les publicitaires et autres oiseaux de la communication ne dictaient pas encore leur loi. 

Toute la différence entre l'art et la réclame.

Immesouane

Repus d'une grosse session, aprés le tajine et le thé à la menthe, on prend le temps de regarder d'autres glisseurs avant de faire la sieste au soleil doux de janvier. L'endroit est un vrai cirque naturel ou les jongleurs portent des combinaisons.

4, 10, 12 ans.

Une cour d'école, une piscine et une salle des fêtes municipale.

Elles ont pour moi ce caractère particulier lié aux souvenirs de l'enfance. C'est là que je suis allé à la maternelle, que j'ai appris à nager, puis que j'ai embrassé ma première petite amie. On levait les jupes des filles, on portait des moules-burnes Speedo comme Mark Spitz et les orchestres jouaient Mike Brant . Je regarde ces photos, je ferme les yeux, j'ai 4 ans, j'ai 10 ans , j'ai 12 ans. 

Une odeur des années 60 et 70, de bons souvenirs, pour moi c'était cool l'enfance dans un village de Dordogne, bien paumé mais bien vivant ; un espace de liberté incroyable . Avec nos vélos, on était les rois du monde. Il était petit notre monde, mais on s'en foutait, on savait pas qu'il y avait plus grand ailleurs ; mieux ? C'est pas sûr.

Pont rayé.

Ce pont d'accés de Bilbao est vraiment terrible, le dessous de l'arche semble peint par Buren. C'est d'ailleurs peut-être lui qui a fait ce boulot.

Surfeurs anonymes.

Il y'a chaque année un jour de début de la saison d'hiver de surfing. Pour moi c'était aujourd'hui, j'avais pourtant la grosse combinaison et les chaussons. Mais cela n'a pas suffit ce matin de bonne heure. Avec le vent du nord, je me suis bien caillé les mains. Jusqu'à mi-mars ce sera avec les gants en plus et parfois avec la cagoule.

Ainsi équipés, nous nous ressemblons tous à l'eau, comme des pingouins ; nous devenons les "surfeurs anonymes" en quelque sorte. 

Venice-Beach à Capbreton.

L'architecture des cabanes de MNS est souvent trés économe, d'un point de vue aussi bien technique que créatif.

Idiot de construire du vilain-sommaire en front de mer, alors qu'on dépense par ailleurs des fortunes en communication pour vanter ce même front de mer.

Capbreton fait exception à la règle, avec ce poste d'observation-surveillance face au Santosha.

Montez-y à l'occasion, la vue est terrible sur la passerelle de pourtour.

C'est la Californie !

En mob.

Mon copain indonésien, dit Tokyo, nous pilote sur une mobylette vers une vague accessible uniquement à pied sous une chaleur écrasante ou par ce moyen motorisé simple mais efficace. On se retrouve au milieu de ce troupeau, avec une planche de chaque coté de la mob. , à deux dessus et avec les buffles qui font des écarts de trouille dans ce chemin de 2 métres de large, la session sportive a en fait déja commencé, avant même d'avoir trouvé les vagues.

Immsouane.

Au fin-fond d'une route paumée, se révèle cette baie. Au bas de la descente, on sait déja que l'on va prendre un paquet de plaisir, qu'on se bectera un gros tajine de poisson en sortant affamés de la session, et pour peu qu'on se colle une bonne sieste dans la foulée, le paradis n'est pas loin de cette journée à venir.

Ombre marocaine.

Maroc, janvier 02.

Nous passons entre deux murs de terre ocre pour accéder à une baie du bout du monde ou déferle une droite parfaite de 500 métres de long.

La vision de cette ombre résume parfaitement ce voyage.

Obama

Pour moi, le fait que cet homme là soit un glisseur me parait aussi important que le dépassement du préjugé racial par le pays le plus puissant du monde. Il a de fait la notion de l'eau, du vent et de la terre.

Je ne sais pas si cela va changer la face et l'histoire de notre bonne vieille terre, mais il y a de fait plus d'espoir avec ce mec - là, qu'avec l'actuel vat'en-guerre-réformé confondant le portefeuille avec l'avenir.

Le manége enchanté.

19 octobre 08 : Je passe récupérer à 7h30 du matin le camarade J_F.   Il fait 7°, grand beau temps.    J'ai déja vu la mer, houle parfaitement alignée et vent de terre léger : tout est en place pour une session nickel-chrome. Il faut juste échapper à la convoitise de la foule des autres surfeurs.

On file dans le forêt, le Toyota est garé-caché à 500m des vagues sous les pins , on entend les sons de la battue aux chevreuils.

A l'arrivée en haut de dune, le soleil se léve, nous avons le sourire aux lévres face à ces conditions parfaites, et vierges de tout autre glisseur.

Ce matin là, nous avons surfé une trentaine de vagues  parfaites chacun. Nous n'arrivions même plus à nous parler entre chaque série.

 C'était comme le manège enchanté, il ne manquait que Zébulon et Pollux.

Mickey Mouse

Photo prise dans les gogues de nôtre hôtel de Bilbao ;  ha, on rigole bien chez les toréadors !

Bilbao

Comme un bâteau qui rentre au port, le musée Guggenheim de Bilbao est vraiment une sculpture en lui-même.

Vision magnifique dans une éclaircie de novembre.

Dimanche 26/10/08 : La Nord.

Cette vague d'Hossegor apparait avec les grosses houles d'automne et d'hiver. Elle met en valeur les courageux de talent, et laisse sur le sable les autres surfeurs qui deviennent spectateurs.

Et ce dimanche, le spectacle était de trés grande qualité.

Twenty years

Ma fille aînée vient d'avoir 20 ans.

Cette photo prise en 1988 fixe pour moi cette histoire et les changements advenus depuis .

Elle pesait 6 ou 7 kilos à ce moment là, notre maison était bien pourrie et j'avais une tête de jeune homme.

Manon était, et est toujours trés belle.

crédit photo : Vèro. 

Ferry

Prendre le ferry de Bali vers Lombok au milieu des camions chargés de poulets, riz, chévres et de plein de trucs inconnus est assez rigolo.

Les indonésiens nous observent, aussi étonnés que nous, avec nos planches en cargaison.

C'est bon de traverser vers l'inconnu.

Promenons-nous dans les bois ....

 Chasseurs, chercheurs de champignons et surfeurs se croisent aux petits matins d'automne sous les pins, à proximité de la dune. Chacun a sa passion, chacun ses postes, ses coins ou ses spots. On se dit bonjour, pas plus, les treillis croisent les combinaisons ; un même lieu, mais des univers bien différents.

Peace & Love.

La face du monde en serait-elle changée si Ben Laden et Georges Bush ètaient des surfeurs ?

Vent de terre.

11/10/08, Les Estagnots : Au premier rayon de soleil, le vent de terre reste froid au petit matin d'octobre. Il est pourtant gage de vagues de très bonne qualité. 

Ce glisseur l'a bien compris, acceptant de se geler les noix, avec à chaque fois l'espoir de la session parfaite ; pour ce coup-ci, tout est bien en place .

Un dimanche d'octobre en 40.

Même jour de vagues puissantes dans les landes.

 Deux couples, deux observations du même spectacle, deux cultures. J'imagine ce qui se raconte dans ces deux conversations........

Frontside/Backside.

Même vague, même jour, deux surfeurs différents, un gaucher et un droitier, mystére du placement immuable des pieds sur la planche, pour lequel est-ce le plus difficile ? L'instinct prend le pas et dicte ce placement, mais sûr qu'il y'a du plaisir pour les 2 lascars !

Nada Surf

J'ai eu la chance de voir "Nada Surf", il y a quelques jours.

Vu mon coté obsessionnel, c'est le nom du groupe qui m'avait d'abord attiré, et j'ai en fait découvert de la pop que j'aime beaucoup aujourd'hui.

Mélodies, bonnes guitares et mecs sympas sur scéne, un vraiment bon concert.

Scar Reef.

Cette baie de Sumbawa, accessible surtout par bâteau ou long chemin défoncé, reçoit les jours de houle une gauche splendide.

Ce jour là, sans vague et écrasé de chaleur, je me suis tapé une sieste bienvenue à l'ombre du kioske indonésien qu'on aperçois à gauche.

Il y a là une petite guest-house de 4/5 chambres : le rêve pour les surfeurs qui veulent un endroit sans monde.

Scar Reef

Baie de Sumbawa ou déferle les jours de houle une gauche magnifique. Ce jour là, il n'y avait pas de vague, je me suis collé une sieste bienvenue aux heures chaudes sous le kioske qu'on aperçoit.

Le site est trés beau, trés sauvage, il y a un petit hôtel destiné aux surfeurs avec 4/5 chambres : le genre de paradis indonésien dont on peut rêver.

Avant l'orage

Juste avant les éclairs, j'adore ces couleurs métalliques.

Fin Aout 08

Planche de choc.

Je me suis déja arraché les cheveux aprés avoir mis un bon pet à une planche que j'aime.

Mais ce coup-ci, j'ai fait d'une pierre deux coups : Je me suis pris le rail de la planche en plein crâne, et me suis aperçu que j'avais d'une part une belle bosse et d'autre part un bon échantillon de mes cheveux coinçés dans le glassage à l'endroit du choc .

Lulu

Mon amie Lulu, métisse, douce à souhait et surfeuse.

Un jour de petites vagues, je l'ai montée sur un longboard et poussée au pic à l'arrivée de la série, elle a surfé seule et  impeccablement la vague jusqu'au sable, fiere comme un bar-tabac dans un style trés canin.

Un type s'est approché de nous, étonné, nous demandant de renouveler l'exploit pour l'immortaliser en photo.

Le gonze n'imaginait pas que c'était la premiére et dernière vague de Lulu, elle n'a jamais voulu reéditer l'affaire. Estimant sans doute qu'il valait mieux rester sur une aussi bonne prestation.