Papa Noël

Samedi 26 décembre, Lacanau : 3 à l'eau pour ce pic bien propre sur lui. Du soleil et de l'eau pas trop froide, ma foi.
C'est ma premiére session d'hiver avec les chaussons, les gants et la cagoule.
Ambiance souriante et partageuse à l'eau.
Joli cadeau de Noël.
Merci au bonhomme rouge.

Quicksilver : Imposteurs.

Chaque année Quicksilver organise son cirque promotionnel, et chaque année voilà les gonzes qui se pointent à Seignosse, plus rarement à Hossegor, en tous cas jamais à St jean de Luz comme annoncé sur leurs grandes affiches de réclame.

En septembre 2009 ces braves gens (qui font marner des bataillons de petites mains en Chine), nous ont gratifié d'un arrasage de la dune des Bourdaines (Seignosse, my home-spot) en règle afin d'installer confortablement leur chapiteau de cirque pour leurs étoiles filantes. Ètonnant de voir le balai de leurs 4X4 sur la plage, au pied de leurs tentes et autres Algecos posés sur ce massacre de dune.

Quand le gros de leur image de marque tente de nous berner sur leur respect de l'océan, on ne peut que dénoncer ces imposteurs.
Allez donc organiser des défilés de boardshorts sur le béton de la centrale de Saint Jean de Luz, messieurs Quick&Co, ce sera bien plus cool pour nôtre plage, et bien plus conforme à qui vous êtes vraiment : Des vendeurs de chiffons qui s'intéressent bien plus à nos portefeuilles qu'à l'état de l'Océan.

Wallou.

Putain, c'est la peste cette année: Les copains qui ont plus d'oseille, ou plus de temps. Du coup, le trip à Immsouane c'est Zobi et compagnie.

Y'en aura d'autres.

2009

J'ai reçu cette photo d'un pote.Elle résume bien cette année 2009, difficile et cruelle pour moi avec le suicide de maman.
Drôle de symbôle que ce surfeur qui se glisse dans la vie au mieux de l'instant, et de cette maison qui se barre en sucette, le temps ne les touche pas de la même maniére.
Et c'est vraiment ce qui m'est arrivé cette année, le drame en plus.
Ouais, 2009 est l'année la plus cruelle que j'ai vécue.

Maroc à venir.

En janvier je repars avec mes amis dans ce petit port marocain de bout du monde. Pour la troisiéme fois je vais retrouver ces vagues longues et douces d'imssouane . Bien-bien : Bon surf à venir.

Birthday

Drôle de journée que ce 17 octobre 2009 : J'ai 50 ans aujourd'hui, je suis à Seignosse, l'endroit que j'aime le plus au monde et je surfe avec une amie proche de jolies petites vagues ; cela devrait être une forme de bonheur, et pourtant je suis dans l'immense tristesse de la perte de ma maman qui nous a quittés pour toujours il y a quelques jours.

J'ai choisi la plus belle des vagues ce 17 octobre, je n'étais pas seul à ce moment là.

Scooter

Putain, en voyant cette planche dans une expo, je me suis filé un implant dans le cerveau : du type "je la veux, je la veux la bougresse".
Bon, faut être réaliste et arrêter de lutter ; en général la belle finit suspendue parmis mes précédents implants dans mon coin de rangement de planches en 40. Pour un petit tour de Scooter.

Jésus Christ Catalan.

Jésus crucifié sur l'hôtel de la modernité . C'est comme cela que je ressens ce collage vu au Musée d'Art contemporain de Barcelonne. Je trouve cela trés visionnaire comme oeuvre; trés militant écologiste en fait.

Expo/Surfboards

Les Bourdaines, Seignosse, 40 : Les planches font leurs belles lors d'une exposition réussie.
Ce sont souvent les dértails qui retiennent le plus mon attention :

Padang x 2

Comme prévu le swell du 13/9/09 a tenu ses promesses : Le résultat pour les artistes téméraires fut spectaculaire : du grand Padang-Padang.
Quand on sait que la vague de la baie voisine, Uluwatu, prend presque deux fois la taille de Padang sur un même swell, cela a dû le faire trés-trés sérieusement devant la grotte mythique.

Chapeau-bas x 2 .

Bali-Balo

Cette prévision de rentrée de houle montre pour dimanche 13/9 l'arrivée du plus gros swell de l'hiver austral 2009 sur l'Indonésie. Zone la plus réguliére du monde en vagues à cette saison, mais le plus souvent dans une amplitude de 1,80M à 3M en plein hiver,les 50 émes rugissants du pôle sud étant trés éloignés .
Mais là, dimanche prochain, nul doute que le spectacle à Bali, Lombok, Nias, les Mentawaï et Gradjagan sera extraordinaire.
Je voudrais vraiment être assis ce jour là sur la falaise de Padang-Padang pour regarder le spectacle des courageux qui se glisseront dans des tubes ou pourraient rentrer des bus entiers, vu que le vent attendu pour ce jour est plein off-shore.

Surfeur d'argent.

Quand la BD représente avec chic les surfeurs de stratosphére .........

Signalisation

Le drapeau rouge rebute les baigneurs à risquer les courants de baïnes, et nous laisse ainsi le spot de surf bien libre.
Le jaune et noir délimite la zone hors réglements municipaux : me permettant d'emmener ma chienne Lulu, grande amatrice de baignade salée, à ma plage préférée.

En fait ces deux panneaux sont des vrais alliés.

Des grives et des merles.

Un été de + se termine.
Celui-ci nous a ravis comme rarement, question vagues de qualité : Cette fois j'en garderai quelques témoignages photographiques, vu que mon pote Vincent a eu la mauvaise idée de se péter la clavicule en juin, fracture lui interdisant le surfing mais le rapprochant de son appareil photo favori : Faute de grives, on mange des merles.

Octave Mirbeau

Il y a des rencontres insolites et surprenantes qui donnent l'envie de s'ouvrir l'esprit.
Ce qui vient de se passer avec Pierre, 'un passionné de cet anarchiste, critique d'art et écrivain visionnaire que fût Octave Mirbeau.

Allez, je file m'acheter "Dans le ciel" et "L'Abbé Jules".
Deux bouquins du dénommé Octave : Un type qui découvre avant tout le monde Van Gogh, Rimbaud et dénonce déja les pédophiles Jésuites à la fin du 19 éme siècle ne me laisse pas indifférent.

Merci Pierre.

Stade Lescure

Samedi 23 mai 09 : Bordeaux Monaco au stade Lescure. Je croise les doigts, cela pourrait bien faire un titre de champion de France cette année. (2 à 1 pour Bdx)
J'ai vu jouer Giresse, Platini, Zidane, Cantona, Maradonna et bien d'autres dans ce stade. L'émotion d'un stade gavé à rabord pour un match à fort enjeu est assez indescriptible.

Les filles ont un regard souvent trés détaché sur ce type de passion : Un soir, j'y ai emmené mon amoureuse et sa soeur pour voir un Bordeaux-St Etienne (Une premiére pour elles). Ce soir là les Girondins sont devenus champions de France lors de cette soirée : Les joueurs ont fait un tour d'honneur devant 35000 personnes debouts applaudissant à tout rompre sans jamais s'arrêter. Quand j'ai regardé mes compagnes d'un soir, les deux avaient les larmes aux yeux.
Ces onzes gars là avaient eu raison de leur gentil préjugé goguenard concernant le ballon rond.......

Walking on the Moon

Exposition consacrée aux 70's visitée hier : Au milieu des pochettes d'album des Byrds et des robes Couréges, il y avait cette image restant incroyable d'Armstrong se baladant sur la lune. Quoi de plus extraordinaire depuis ?
Je me souviens parfaitement de ce moment, j'avais onze ans, j'ai veillé plus tard que jamais ce soir là, pour mater la téloche. Mon frére était, cette nuit là, en haut du pic du midi dans les pyrénées, et je me disais qu'il était encore plus prés de l'action que moi. Faut que je pense à lui demander s'il a mieux vu que moi le Lem se poser en douceur dans le désert lunaire.

Séries

Belle et Sébastien, Rintintin, Belphégor, Thierry la Fronde , Au nom de la loi, Daktari, Kung Fu......
C'est bon une série de rêve quand il pleut au mois de mai : "Les Sopranos".

Ramon

Photo d'une photo de Ramon, fils de Catalans émigrés en France, chassés de Barcelonne par Franco.
Grand consommateur de drogues devant l'éternel, il finit par en mourrir en Aout 1996.
C'était mon meilleur ami et il est toujours avec moi à sa maniére.
C'est son départ qui a précipité ma décision de vivre sans drogue.
Merci et salut à toi, Ramon.

Mickey en 40.

Le club Mickey d'Hossegor : C'est dans cette piscine qu'au début des années 70, mon amoureuse, apprit à nager, puis ce fut le tour de nos enfants, 20 ans plus tard. Cet endroit a vu défiler des générations de marmots, posés là, par des parents, qui se libéraient ainsi en toute confiance.

Max, le propriétaire de ce club, depuis les années 60 est une mine d'information sur l'évolution de la plage centrale d'Hossegor depuis presque 50 ans. Il y a vu arrivé les premiers surfeurs, s'abattrent des tempêtes en plein aprés-midi d'Aout qui arrachent les cabanes de plage, et vu défiler un sacré paquet de belles sessions parfaites.
Comme ce petit matin d'été, du temps ou, à l'heure des croissants, ce n'était pas forcement déja la chine à cet endroit.

On the road again.

Les routes de Sumbawa sont étroites et incitent à la prudence. On peut y croiser chèvres, buffles, poules en liberté,etc ..... Les indonésiens s'y faufilent avec adresse et intrépidité, voir insouciance. On fini par s'habituer à frôler tout ce petit monde sans heurt. La récompense est un paysage d'une grande beauté qui défile sous nos yeux : des volcans, des riziéres, des arbres inconnus.

Mamie à Mawi.

Cette grand-mére indonésienne nous servait le café aprés la session sur ce spot qui s'appelle Mawi. Pas de lifting, et donc des rides qui racontent une vrai vie de labeur.
Le café à Lombok est trés bon, et se prépare en mettant directement le café dans la tasse d'eau bouillante, on laisse infuser aprés avoir remué,puis déposer le marc au fond de la tasse 2 ou 3 minutes, et le tour est joué, on boit avec délice sauf le fond de tasse. C'est simple et cela évite la cafetiére et tout le bazar. Quand au beau Georges Clooney, il aurait l'air malin au fin fond de l'indo avec ses Nespresso.
D'autant que la mamie a pas grand chose en commun avec les créatures de rêve de la pub.
What else ?

Histoire de famille.

Le garçon est surnommé Tokyo, et il est devenu au fil des ans un ami. On le voit sur cette photo avec sa maman et sa fille.

Issu d'un village agricole du centre de Lombok et dernier d'une fratrie de 8 enfants, son pére mort, on lui a demandé de se débrouiller dés l'âge de 6 ans, on ne pouvait tout simplement plus le nourrir dans ce contexte.

Il a finalement "atterri" en bord de mer au sud de l'île ou il a survécu. Sa petite fille est née d'une relation devenue conflictuelle, abandonnée par la mére et c'est l'une de ses soeurs qui s'en occupe.

Lui vit du surf ou de petit boulot, c'est vraiment un surfeur exceptionnel, surtout de grosses vagues trés creuses.

En passant un moment avec sa mére et sa fille dans son village natal, nous avons étés frappés par la simplicité et l'humanité de leurs relations humaines dans ce contexte qui est pourtant bien compliqué.
Comme si le fatalisme et l'acceptation de la dureté de la vie en Indonésie ne laissaient aucune place aux états d'âme.

Les indonésiens font de leur mieux pour vivre et survivre, le sourire en prime.

On the beach.

Un dimanche matin à Sumbawa ouest : Les jeunes filles se baignent habillées (Muslim-rules) et les vaches cassent la crôute sur la plage. Moment paisible dans une baie que la plupart des surfeurs abordent par bâteau-climatisé en arrivant directement de Bali , ils ne poseront même pas un orteil à terre avant de repartir. Ils ne voient que les vagues et passent à coté de cette vie simple, riche d'enseignement, à cent lieux de nôtre monde occidental.
Pour voir cela, il faut arriver depuis la terre par des routes incertaines, des villages ou personne ne pipe un mot d'anglais, bouffer des trucs inconnus qui peuvent vous filer une courante au résultat bien plus efficace que n'importe quel régime de "Elle" ; accepter de voyager en quelque sorte.

Boat-trip.

Scéne de surf courante dans le sud-Lombok : Un mini-catamaran de pêcheur local vous dépose sur un reef inaccessible autrement. On saute du bateau et on rame vers le pic : Simple et efficace.

Royal Enfield.

Singapour, 10h du matin. J'ai fait cette photo pour un ami passionné de motos anglaises. Celle-ci est le reliquat de l'ex-empire britannique. Là ou sont passés les rosbeefs, vous êtes à peu prés sûrs de trouver du thé et des Morris Minor.

JFK.

Mon pote de voyage, JFK, au take-off d'une gentille gauche à Ekas-Bay. Le cadre est paradisiaque et à 4 copains à l'eau, la session a viré au banquet de vagues.

S'en fout la crise !

Dans les campagnes indonésiennes, la vie d'aujourd'hui est presque la même qu'il y a un siécle. La crise des énervés de wall-street est bien loin de leur quotidien. On continue à vivre en se nourrissant de sa propre production.
Qui est le plus cool aujourd'hui entre le trader en manque de coke et de dollar, et le paysan indonésien qui espère que la pluie tombe pour une bonne récolte de riz ?

Animal indonésien 0.3

J'en veux des oreilles comme celles-là !

Animal indonésien 0.2

Sur un quai d'embarquement de ferry à Sumbawa. 4h de l'aprés-midi et chaleur accablante.

Animal in blue.

Awang, Lombok-Est,9h du matin, la copine de Mr Seguin fait sa ballade prés de l'embarcadère de ce petit port perdu.

International airport en construction.

A ce jour, en arrivant à Lombok/Indonésia, nous descendons sur le tarmac par un escalier amovible. L'aéroport a des airs de campagne, et l'on est loin des galeries marchandes et autres tapis roulants de Singapour ou Roissy.
Mais cette fois, ça y'est, ils ont mis en route les bulldozers et construisent un nouveau "monstre" à déverser des pleins Jumbo 747. Les terrains s'arrachent sur la côte et "Go Voyages" fait chauffer son sîte sur la destination "Lombok". J'espére pour les locaux qu'ils en retireront quelques avantages. Pour ma part, je ne suis pas inquiet pour continuer à trouver des paradis ou l'on se déplace encore à cheval : L'Indonésie compte 17 000 îles.....

26 heures de trip vers lombok.

Que celui qui n'a jamais piqué du nez sur une banquette d'aéroport me jette la première pierre .

Kids of Indonésia 0.4

Mére et fille.
Sumbawa-ouest, 10h du matin, 26° celsius.

Kids of indonésia 0.3

Les 4 lascars.
Kuta, Lombok-sud, 12H et toujours 28° celsius;

Kids of Indonésia 0.2

Le nouveau-né et sa soeur.
11h du matin. 28° celsius. Grupuk, village de lombok sud.

Kids of Indonésia.

Batman ?
Awang, petit port de Lombok-Est. 8H30 du matin. 26° celsius.